Les
sommes versées à un artiste-interprète (auteur, compositeur,
et/ou interprète - conteur, comédien ou musicien) sur la
VENTE d'un enregistrement commercialisé sur tout support tel que,
entre autres, CD et cassettes, se nomment REDEVANCES ou (Royalties) mais
en aucun cas ce ne sont des Droits d'Auteur.
Seules les
Sociétés d'Auteurs (SACEM, SACD, SCAM, et autre) sont habilitées
à verser des Droits d'Auteur à leurs membres lorsque les
oeuvres de ceux-ci font l'objet d'une diffusion (radio, TV , etc.) ou d'une
représentation (spectacles) ou d'une reproduction (droits SDRM).
En ce qui
concerne toute somme forfaitaire ou cachet versé à l'artiste-interprète
pour la réalisation d'un enregistrement, cette somme doit être
considérée comme un salaire et doit apparaître dans
un contrat d'enregistrement régi par le Code du Travail (art. L.
122-3) et est sujet à cotisations sociales.
ATTENTION
: si on considère cette somme comme une avance de redevances
l'Administration prendra comme salaires les redevances versées
sur la vente du CD à l'artiste-interprète (auteur-compositeur
ou non) et pourra demander au Producteur de fournir les bulletins de salaires
correspondants et surtout de verser les charges sociales patronales qui
s'y attachent. (art. 762-1 alinéa 2 du Code du Travail).
La RDS et
la CSG sont applicables au montant des redevances sauf si l'artiste a
choisi le régime de la TVA pour lequel il peut opter s'il bénéficie
d'un BNC ( bénéfice non commercial) supérieur à
245 000 F annuel.
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