C'est
dans la plus complète sérénité, en posant
le jeu, les idées de compositions étirées et en
s'évertuant surtout à marier les timbres des cuivres,
du violon et de la guitare (synthé ou acoustique) aux percussions
(gatam, cloches, sanza...) que SINAÏ s'écoule.
Des
duo sinueux (HERY et CHAPELLE, MAYERAU et CORNELOUP, HERY et PAGANO)
aux pièces pour quintette ou sexette, la musique de l'ALAMBIC
IMPERIAL dévoile au fil des écoutes tous les charmes
d'un farniente collectif que les prouesses individuelles mettent
d'autant plus en évidence qu'elles sont lâchées
avec réserve.
Esprits
libres; voyageurs aux escales multiples, pour qui l'improvisation constituerait
le moteur, ces bédouins tricolores, antidotes des mirages du
métissage en vogue, donnent du relief au désert.